Penelope or the contemplation of absence

Absence takes shape. Time stretches, fragile and silent, like a memory that lingers. Humble, reclaimed materials become the support for a broken narrative — one of waiting, of inhabited emptiness, of suspended gestures.

Nothing is shouted, everything is held back. Absence is not a lack, but a space: a place where the gaze lingers, where silence becomes language,
where one contemplates what cannot be seen.

L’absence prend forme. Le fil du temps s’étire, fragile et silencieux, comme une mémoire qui persiste. Des matières modestes, récupérées, deviennent le support d’un récit interrompu — celui de l’attente, du vide habité, du geste suspendu.

Rien n’est crié, tout se retient. L’absence n’est pas un manque, mais un lieu: celui où le regard s’attarde, où le silence devient langage, où l’on contemple ce qui ne se voit pas.